Bologne, la ville aux secrets bien gardés


Italie, Partons. / lundi, avril 21st, 2014

Bologne, c’est le chef lieu de la région Emlia Romagna (cette classe!), & comme me l’a fait remarqué mon ami Mirco, c’est ici que l’on trouve la plus vieille université du monde occidental (en 1088, double classe), du coup, apparemment, c’est une ville universitaire et bien prisée pour faire la fête, rencontrer des jeunes ect… Je n’y suis restée qu’un week-end, je ne peux pas vraiment en juger. Par contre tous les Italiens que j’ai rencontré sont des jeunes du Mezzogiorno (du sud du pays), donc autant vous dire que, la mentalité m’a plu (j’ai un passé très positif avec les Pouilles, j’en parlerais plus en détails dans un prochain post).

Se rendre à Bologne à partir de Milan.

Bref, sinon côté logistique, de Milan, ultra simple de se rendre à Bologne. Il suffit de prendre le train (de préférence la Freccia Rossa, parce que sinon ça prend trois plombes), vous pouvez acheter le billet en ligne mais aussi en gare, ce qui est cool, c’est qu’il y a 36 000 distributeurs dispos donc pas la peine de se battre! Après, je ne suis pas certaine qu’il est possible d’avoir les réductions (genre offre week-end), si vous utilisez les distributeurs.

Donc jour J, métro arrêt Centrale FS, on arrive : la gare de l’intérieur, je la trouve plutôt jolie, assez impressionnante, mais tout vous amène à… la consommation ! Des magasins de-ci de-là (du Magnum, à Desigual en passant par la Gelateria -of course!-). Très simple de s’y repérer, de toute manière il n’y a qu’un endroit où trouver tous les quais donc c’est assez simpe.

1h30 après avoir pris le train, arrivée à Bologne, et là, bah, je me suis sentie toute petite ! Leur gare est en rénovation et du coup en travaux et les lignes de trains à grande vitesse bah ils sont au sous-sol ! Du coup faut tout remonter pour arriver dans un minuscule petit hall, là c’était un peu la bataille pour retrouver mon ami, mais ça, c’est une autre histoire.

Mirco retrouvé, hophophop direction son appart pour poser mes affaires.

Petite balade afin de découvrir les points touristiques de la ville…

Les deux tours de Bologne.

Bien évidemment, connue pour ses tours, « le torre », Bologne en a PARTOUT. Mais les plus connues, ce sont celles-ci :

Des familles qui se crêpent le chignon pour avoir la plus grande… En fait, plus on est riche, plus on fait une grande tour, c’est comme ça que ça marche, une façon de montrer sa puissance. Certaines étaient des maisons, d’autres pour se défendre… Au fil du temps, certaines se sont effondrées !

Celles que vous voyez sur la photo ci dessus, ce sont les tours Asinelli (créée en 1109 et de 97m) et Garisenda (créée en 1119 et de 48m), on les appelle les tours jumelles, elles sont toutes les deux penchées (je vous le concède, une plus que l’autre !).

Une petite histoire, si l’on est pas « laureato » (diplômé) on ne peut monter en haut ! Ça porterait malheur !

La Piazza Maggiore.

Ensuite, vous avez la Piazza Maggiore, la principale place de la ville, avec le Palazzo del Podestat. Pas mal d’événements ont lieu sur cette place, il y a 4 ans, j’y avais vu un festival du film international. Sympa comme tout !

A un coin de la place, il y a le mur de soupirs, où si l’on chuchote dans un coin, la personne située dans le coin opposé peut tout entendre ! Essayé & approuvé !

Au milieu de cette place, on y trouve la fontaine de Neptune, et là un petit secret à découvrir… Il faut se positionner au dos de la statut déjà, avant tout ! Le cardinal Légat avait demandé à un artiste de construire cette statut, en l’honneur du pape Pie IV.  L’artiste, Jean Bologne (un flamand !!), en 1565, a donc créé cette statut en bronze.  La petit histoire c’est que l’artiste avait fait un pénis assez important à Neptune et bon, on lui a demander de le réduire, pas super content, l’artiste qui souhaitait faire ce qu’il voulait refuse. Là on menace de pas le payer, du coup, il accepte. Son petit tour? De derrière, et avec un angle particulier, vous pouvez voir que Neptune n’a en aucun cas perdu en virilité ! Quel petit joueur ce Jean !

Ensuite, vous avez la Basilique San Petronio, toujours sur la même place. Pour l’anecdote, c’est la 15e plus grande Eglise du monde (rien que ça!). Sa petite histoire c’est qu’elle n’est toujours pas terminée, d’où la différence flagrante entre le bas et le haut…

Via San Stefano.

Dans la Via San Stefano, vous verrez pas mal de beaux bâtiments, celui en photo ci-dessous à la particularité d’avoir un visage un peu particulier de sculpté, le diable ! Vous avez aussi la Basilique San Stefano & ses 7 Eglises…De l’extérieur on ne dirait pas, mais en fait, cette basilique abrite 7 églises, à vous de le trouver ! Avec un peu de chance, vous tomberez peut-être sur un petit marché d’antiquités sur la place de la Basilique…

Je n’ai pas fait tout le tour des secrets de la ville, d’autres sont cachés un peu partout, comme des peintures de feuilles de Cannabis sur des arcades et le sol..!

Une célébrité à Bologne, c’est le chanteur Lucio Dalla, qui a la façade de sa maison décorée…

Petit conseil, prenez le temps de vous balader hors de Bologne, des points de vus peuvent vraiment être sympas…. La photo ci-dessous a été prise à La Chiesa San Michele in Bosco, un peu en dehors de la ville.

Au sein même de la ville, si vous vous rendez en haut des deux tours, ou bien à la terrasse de San Petronio, la vue devrait y être pas mal également. Vous pouvez aussi boire un verre en haut de la Torre Prendiparte ou encore prendre un repas au Restaurant Il Boccone Del Prete.

J’aime beaucoup suivre les aventures de Marika Marangella sur Instagram, elle est de Bologne et poste très régulièrement des photos de Bologne mais également de toute l’Italie !

5 réponses à « Bologne, la ville aux secrets bien gardés »

  1. <3
    Mince va falloir qu'on y retourne ensemble tu as loupé la fenêtre sur le fleuve de Bologne ;)
    Tes articles ne me donnent que plus l'envie d'y retourner… Trop de magie. Merci.
    Des bisous ! <3

Les commentaires sont fermés.