Bora Bora, bilan après un an de vie sur la Perle du Pacifique.


Bora Bora, Partons., Polynésie Française / lundi, juin 5th, 2017

Cela fait déjà un an que je vis à Bora Bora, même davantage. En partant, je savais déjà plus ou moins à quoi m’attendre comme j’avais déjà fait un stage de six mois là-bas. Pour autant, j’ai découvert tellement plus cette fois-ci ! La Polynésie et Bora recouvrent de petites choses bien sympas et moins sympas que je vais vous lister ci-après.

Alors, quand on part pour Bora Bora, on pense à quoi ?
C’est vrai? C’est faux? Je vous dis tout !

Quand je suis partie, je me suis dit « Youpi, à moi le soleil ! »

Alors oui, c’est vrai, la météo à Bora Bora est plutôt bien sympa. Néanmoins, ce que l’on dit moins souvent, c’est qu’on a une belle période de pluie de fin novembre jusque fin mars environ. Et là, il est possible d’avoir de la pluie pendant toute une semaine, voire plus parfois ! C’est là qu’on se dit que finalement les bottes en plastique, ça serait bien pratique ! Alors s’il vous plaît, si vous venez à Bora Bora, ne pensez pas qu’il fait toujours beau. Et même si vous venez hors période de pluie, il arrive qu’il pleuve, comme partout ailleurs. Oui, oui, je sais, je fais un coup de gueule du touriste typique qui te fait « mais il fait toujours moche à Bora Bora?!« . RRRRRrrrrrrhh (grognement pas sympathique du tout).

Quand je suis partie, je me suis dit « Boulot = expérience à Bora Bora et retour en France »

Je suis effectivement partie à Bora Bora parce que j’avais une offre de travail là-bas. Mon objectif premier était surtout de m’y faire de l’expérience, car en France, quand tu es tout fraîchement diplômé et malgré tes stages divers et variés : « tu n’as pas d’expérience« . Alors du coup Bora, c’était un peu la chance pour mieux me vendre, par la suite, en métropole.

Finalement, cette île s’avère être plus qu’un passage. On s’y sent vite bien, on la déteste mais on l’adore à la fois et plus le temps passe, plus je vois que la transition pour le futur retour en France va être difficile! La vie ici y est tellement plus tranquille, plus simple. Le train train quotidien s’invite souvent, mais il est facile de s’émerveiller en faisant une activité, du snorkeling, en allant à Matira (la plage publique de l’île), en visitant les hôtels… Les Polynésiens sont aussi très attachants avec leurs sourires, leur « ia oranaaaaa« , et même avec leur « fiu » qui pourrait en énerver plus d’un.
Le fiu, késako? C’est l’ennuie. Quand tu t’ennuies, tu es fiu (dit « fiou »).

Quand je suis partie pour Bora Bora, je me suis dit « A moi le poisson cru coco!! »

J’en avais un souvenir de ce poisson cru ! Tellement bon. J’avais hâte de retrouver ce petit plat.
Pour les curieux, voici la recette en vidéo :

Cette année, j’ai fait d’autres découvertes culinaires que j’ai beaucoup apprécié : les chips de uru, le firi firi, la soupe de uru ou encore la glace au taro.
Par contre, pour ce qui concerne les courses, si tu as une envie particulière, du type… allez soyons fous : de la glace au speculoos, sache que de 1) tu n’en trouveras pas forcément, 2) elle aura été décongelé, recongelé, vive la chaine du froid! J’aurais pu dire, tu a envie de fromage blanc, c’est la même. Quand tu vois quelque chose que tu aimes, n’attends pas d’en avoir vraiment envie, parce que ce n’est pas sûr que tu n’en retrouveras !

Quand je suis partie, j’avais peur de me retrouver, encore une fois, avec une connexion Internet de m*rde.

Ça n’a presque pas loupé. Autrement dit, oui tu es logée par l’établissement hôtelier, mais Internet n’est pas garanti. C’était bien embêtant au début, et puis ayant fait une belle rencontre, j’ai désormais une box à la maison et ce n’est plus autant compliqué qu’en 2012, même si nous n’avons pas du haut débit comme en France. Il ne faut donc pas s’attendre, même entant que touriste, à trouver le wifi partout. Parfois, vous allez devoir vous déconnecter et profiter pleinement de la Polynésie sans avoir les yeux rivés sur vos écrans.

Quand je suis partie, j’avais la hantise de me refaire manger par les moustiques.

Et vous savez quoi? Ils sont évidemment toujours là. Au début, c’est l’horreur, ils t’adorent tellement, tellement. Tu en viens à avoir honte de tes jambes. Alors tu écoutes tous les bons conseils de tes amis Polynésiens « mets du monoï« , « mets du tamanu » ect ect ect. Je vais vous le dire, RIEN ne fonctionne, mais alors RIEN. Les moustiques vont vous piquer, vos jambes seront massacrées, mais pour les chanceux qui y restent plus de quatre mois : votre corps va s’habituer ! Du coup, terminé les marques, vous ne serez plus là à vous grattouiller. Votre corps marquera moins. Cela dit, vos anciennes marques du début de séjour : vous les aurez toujours, et ça peut durer longtemps.Je suis désolée, mis à part le temps, je n’ai trouvé aucun remède miracle contre les moustiques (et surtout contre les nonos qui sont d’adorables minuscules moustiques qui vivent dans le sable et qui s’amusent à te manger la peau, le tout en te donnant des démangeaisons).

Quand je suis partie, j’avais envie de m’initier à la plongée.

Prise par le train train quotidien, je ne l’ai toujours pas fait… Va falloir remédier à cela car en plus l’offre y est plus qu’importante Bora Bora ! Un baptême peut coûter environ 8000 XPF/9000 XPF, c’est-à-dire 75/80€. C’est bientôt la période des baleines (août/novembre), ce sera peut-être l’occasion? Le nombre de prestataires de plongée est assez grand : de Top Dive à Bora Bora Diving, en passant par Smile & Dive. J’ai tout de même eu plusieurs fois l’occasion de faire du snorkeling dans des jardins de corail, où l’on peut s’en prendre déjà plein les yeux!

Quand je suis partie, je n’imaginais pas la difficulté de se faire livrer en Polynésie Française.

Eh oui, quand tu es sur une île depuis un moment et que tu vois le choix et les prix des produits, tu te dis qu’il veut mieux faire une bonne commande sur Internet et casquer une bonne fois avec les frais de transport qui sont souvent bien chers.
J’ai trouvé quelques sites Internet qui livrent en Polynésie : photobox.com ; undiz.fr ; monshowroomprive.com ; asos.fr ; woodentrotter.com ; kiabi.fr.
Le délai de livraison y est assez long, il faut compter en moyenne 3 à 4 semaines. C’est assez similaire si vous vous faites envoyer un colis par la famille de métropole.
Sinon, il y a les sites qui vous proposent des services du type avoir une adresse en France et ils s’occupent de la réexpédition en Polynésie Française. Pour le coup, je n’ai jamais tenté, les frais me paraissent peu rentables.
L’avantage est donc que l’on fait des économies ici, jusqu’à ce que vous fassiez un burn-out de vos vêtements, où vos économies vont en prendre un coup.

Voici un petit récapitulatif de mes impressions après un an de vie à Bora Bora. Mon opinion ne tient qu’à moi, je ne dis pas que tout le monde ressent et perçoit l’île de la même manière, et tant mieux !

Et vous, avez-vous des aprioris sur la vie à Bora Bora? Des questions? N’hésitez pas à les écrire en commentaire!

Pour avoir des idées d’activités sur l’île de Bora Bora, je vous invite à visiter les différents articles ci-après :

2 réponses à « Bora Bora, bilan après un an de vie sur la Perle du Pacifique. »

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